Page 121 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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1 ' Icr murs de nos vilkges raconrc, avec pans hum~m, pour frire mnràf;;m a
beaucoup d'humour, la journée des babitanrs le barbier-pàdcmpbe du viiiage, l'&pouse qui
, d4n village frarm-antarien de i'est. Sur de se voit obligk d'émigrer daos I'Owsr ou cet
simples rdteaux et avec ponr tout décor des enfant qui, ne voulant pkr pour pauvre,
caisses de bois, on rhssir B d r des réali- refuse d'amener mn elunch* $ I'ble.
tes familihres 4 cous les Franco-Ontariem. Et Mais il n'y pas que I'6vocation & senti-
voila que la magie du théâtre opère, voila ments od poi&ela &sttmt. Ls skecches sur
qu'apparaissent les maisons, les magasins, les bingos, celui où des adolescents fans le
les rues. VOUA que tes villageois s'expriment, difficile apprentissage de la vie feront pleu-
qu'ils soient garagistes, pères de famille^,^ rer de rire. Or, de ces sketches, il y en a me
femmes--& foyer, adolescents ou petits, bonw vingtaine.
enfana. On entre daas leur univers sur la ks cornédieas, tous excellents, passent
pointe des pieds: c'ex pour découvrir une avec une facilit& déconcertante du rire aux
mllecrivité riche d'émotions, d'expériences, larmes, de l'angoisse A la joie, de la fmsrta- I
de pothie, une coliecriviré où les conflits ont tion A I'exaIcation. Une mise en place aussi
aussi leur part. in&nieuse qu'efficaa et une mécanique fort
Mais par oh commencer pur décrire un bieo huilée font que LM saynètes se sdent
specracle qui comporte pas moins d'une saas heurt. Il 4
uenmine de sketches et fair apparaître, en Dkidbment, le Théâtre de 13 ViciUe 17
un peu plus dedeux heures, pas moins de 12Q exprime bueoup. Cest,B mon humble avis,
personnages, tous differents? A bien y rCfiC- k spectacle le pltu r4vhlamr sur h coIlecri-
CE, faut avouer que les membres de la vit4.fFanco~ntarienne que j'ai dace. Et I
il
troupe sont doués d'un esprit d'observation ses membres réussissent à donner 4 celloci
remarquable: tes textes, bien que courts, un cadeau extraordinairequi M s'&value pas,
I nous en apprennent plus sur les pmo- une chose donc eue 3 srand besoin: un ima- L
. nages qu'ils incarnent que bien de pompeux ginaire collmif. Sans lui, aucun peuple ne
discours ou de sinipeuses confessions. Dans subsiste.
Les murs de nos vilIages, il n'y a précisé-
ment plus & murs. On entre dans I'intinité
des demeures, des conversations et dcr rap-