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La chronique familiale  193




                                     priiicipes  découlent  de  la  théorie  des  probabi-
                                     lités et  qui  a  pour  objet  le  groupement  métlio-
                                     dique  ainsi  que  l'étude  de  séries  de  faits  ou
                                     de  données  numériques.  C'est-à-dire  qu'au  lieu
                                     de  vous  attacher  aux  nottis  et  aux  individua-
                                     lités  des êtres, vous  aller plutôt  considérer leur
                                     nombre  correspondant  à  un  certain  caractère :
                                     par exemple,  le  nombre  de  personnes  ayant les
                                     yeux bleus, ou mortes  avant 30 ans, ou exerçant
                                     tel  ou  tel  métier,  ou  atteintes  de  telle  ou  telle
                                     maladie.

                                       Ln  statistique  est  une  science  de  généralité
                                     et  non  d'individualité.

                                       a) l'ous  allez d'abord  étudier  les  maladies  et
                                     les causes  de  décès  dans votre  famille :
                                       A  quel  âge  meurt-on  en  moyenne  parttii  vos
                                     ascendants?  Y  a-t-il  une  prédisposition  quel-
                                     conque  à  une  inaledie?  Combien  d'aïeux  ont
                                     célébré  leurs noces  d'or  (50  ans de mariage)  ou
                                     dc  diamant  (GO  ans  de  mariage)?
                                       Nous  vous  conseillons de  calculer les  moyen-
                                     nes,  qui  sont  plus  significatives  que  les  totaux,
                                     car ceux-ci  dépendent  du iiombre  de personnes,
                                     alors  que  les  moyennes  sont  des  proportions
                                     valables  qiicf  que  soit  le  noinbre  de  personnes.
                                     Le  fait  de  savoir  qu'il  y  a  eu.  dans  votre
                                     faiiiille,  cinquante  personnes  niortes  entre  U)
                                     et  30  ans  nc  \eus  enseignera  pas  grand-chose;
                                     au  contraire, le fait de savoir qu'il y  a une  pro-
                                     portion  de 70 p.  100 de  personiies  uiortes  entre
                                     XI  et  GO  ans  vous  en  apprendra  plus.
                                       En  étudiant les durées de vie de vos  ancêtres,
                                     vous  pourrez  voir  si  elles  sont  trés  dispersées
                                     autour de la durée moyenne  ou si, au contraire,
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