Page 86 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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leurs parents; lieux de résidence ou de naissance des époux; si l'un
d'eux est veuf ou veuve et, si tel est le cas, le nom du conjoint
décédé; a-L-on obtenu une dispense de consanguinité ou de spiri-
tualité et, si oui, à quel degré? Vous recueillerez les noms des
témoins et leur degré de parenté avec les époux. TOLIS ces rensei-
gnements seront inscrits sur une ficlie ou sur une feuille de cahier à
anneaux et classifiés au nom de l'époux. Vous agirez de tnème pour
les bapremes, en indiquani si le père est décédé (enfanr posthume).
ou absent, si la mère est morte en couclies, les noms des parrain et
marraine et leur degré de parenté avec l'enfanr, ainsi que la date de
la naissance, si elle est différente de celle du baptêrne. Si les parrain
el marraine se sont fait représenter à la cérémonie, vous noterez les
noms de leurs remplaçants. Anciennement, la coutume était de choi-
sir pour parrain ei marraine les grands-parents patemcls, si l'enfant
était un garçon, et les grands-parents niatemels si l'enfant était une
fille. Ces précisions permettetit parfois d'identifier un couple dont on
n'a pas encore retrouvé le mariage. L'acte de sépulture vous donnera
Ics noms et prénoms du défunt; son 6tat marrimonial, marie, veuf ou
célibataire, son âge, le lieu et le jour de son décks et les circons-
tances qui ont entouré sa mort (accident, noyade, incendie, maladie,
mort subite); les noms des témoins et leur degré de parenté avec le
mort; les noms de ses parents ou de sa femme ainsi que le lieu et la
date de l'inhumation. Ces renseignements pourront être an~iexks à la
fiche de inariage, s'il y a lieu. Si les personnes concernées sont men-
tionnées dans voire généalogie, vous inscrirez sur la fiche ou sur la
feuille les numéros qu'il a reçus daiis la classification des géiiéalo-
gies ascendante ou descendante.
À l'heure actuelle, les registres paroissiaux ont été microfilmés
jusqu'en 1877 et mis à la disposition du public dans les dépôts des
Archives nationales du Québec et dans cerraines bibliothèques.
Malheureusement, le nombre limite de lecieurs de microfilms en
resrreint la consultation. Il csr souvent frustraiit, pour une personne
qui a dû se dtplacer pour aller consulier cette documentation, de
devoir se contenter d'une heure de lecture après avoir attendu son
rour durani des lieures, ou encore d'avoir à repartir sans avoir pu
accéder i celte consultation. Le fait de n'avoir que [.rois ou quatre
lecteurs pour la population de la ville de Montréal est dérisoire. Les
Archives nationales du Québec sont mieux kquipées. Chaque centre