Page 80 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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gènes  nous  ont  apporté  également  nos  qualités  et  nos  défauts.  Ce
                             sont tous  nos ancêtres qui orit  fait  de nous ce que nous  sommes. 11
                             ne faui pas l'oublier.
                                  Pour etablir  une  généalogie  ascendante,  il  falit  roujuurs  partir
                             du connu  pour  aller  vers  l'inconnu, et  non  l'inverse. Plusieurs  per-
                             sonnes portant  le  même patronyme ont  émigré au  Canada. II  existe
                             43 «premiers ancêtres*  du  nom  de  Roy.  tous d'origine différente. II
                             est  impossible  de  savoir  lequel  est  norre  ancêtre  sans  remonter
                             jusqu'à  lui. 11  se peut  aussi  que  votre  ancerre  soit  venu  au  Canada
                             sous  le  regirne  anglais.  au  nîoment  de  la  Révolution  française, h  la
                             suite  de  l'abdication  de  Napolkon  ou  en  toute  autre  circonstance.
                             Son  nom  n'apparait  pas  alors dans  les dictionnaires généalogiques,
                             qui ne  concernent que le régime  français. Ajoutez à cela la répétition
                             de certains  surnoms  associés  a  des  patrotiymes  distincts,  tels  Rin-
                             fret  dii  Malouin ou  Lalonde  dit  Lespérance.  II  n'en  faudra  pas plus
                             pour décourager ?I  jamais  les généalogistes amateurs.
                                  Pour établir  une  géi-iéalogie ascendante complète,  il  faut  donc
                             partir  de soi. Le mariage de  vos parents vous  indiquera les noms de
                             vos  grands-parents  paternels  et  rtiaternels.  Cliaque  mariage  vous
                             fournira quatre nouveaux  noms et  vous remonterez ainsi, de mariage
                             en  mariage, jusqu'aux  premiers ancêtres de cliaque  1 ignée.
                                  Pour  travailler  plus  facilemeni,  il  esi  nécessaire  de  classifier
                             ces  mariages  au  fur et  à  mesure  de  leur  decouverte.  Une  mkthode
                             imaginée  par  un  Espagnol, Jérônîe  de  Sosa. en  1676, a  été  reprise
                             vers  1898 par  Stéphane  Kekule  Von  Stradoiiitz.  Elle  est  utilisée
                             aujourd'hui  par  les généalogistes du  monde  entier, sous  le  nom  de
                             méthode  Suadonitz. Selon cette  méthode, la  personne  qui construir
                             son arbre génkalogique reçoit  le numCro  1, son père reçoii le numkro
                             2,  sa  mere  le  nurnero  3,  son  grai-id-pere paLerne1  le  numéro 4,  sa
                             gratid-mère  paternelle  le  nuniéro  5, son  grand-père  maternel  le
                             numéro 6, sa grand-mère  maternelle  le  numéro  7, et  ainsi  de  suite
                             (voir le  tableau  de la  page  83). Les  hommes  reçoivent toujours  un
                             numéro pair ei les femmes un numéro impair. Le père porre un chiffre
                             égal au double de celui de son t11s  et la  moirié de celui de son propre
                             père. Le  numéro de la  mère  sera  le double de celui de  son  fils plus
                             un.  Cette  méthode  vous  donnera  une  progression  numérique  de  2
                             mariages plus 4, plus 8, plus  16, pliis 32, plus 64, plus  128, plus 256.
                             L'arbre généalogique de dix  générations  vous  fournira  1  204  noms
                             répartis  en  512  mariages.  Vous  aurez intérêt  à érablir  des  le  début
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