Page 230 - Genealogy French Families Détroit River Revision 1701-1936 - Vol. 1
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Quand les patronymes se sont formés, celui désigné de faire paître les
                       agneaux, les brebis et les moutons, le nom de Berger lui est donné. Les plus
                          jeunes ont reçu le patronyme de Bergeron, c'est-à-dire,  petit berger.




               André Bergeron, fils de Pierre et Catherine Marchand, est né à St-Saturnin-du-Bois,
               arrondissement de Rochefort, en Aunis, aujourd?iui, la Charente-Maritime. II y a été baptisé
               le 16 fénier 1642.

               C'est avec son père, Pierre Bergeron, qu'il amve au Canada, en 1665..
               Les recensements de 1666 et 1667 nous apprennent que les Bergeron, père et fils, sont à
               l'emploi d'Eustache Lambert, marchand de la Haute-Ville de Québec, la première année à
               Québec et ensuite à St-Romuald, sur la Côte de Lauzon, où la ferme Lambert est située. En
               mai 1670, s'associant à Philippe Guyon, André Bergeron  prend un bail à ferme avec Marie
               Laurence, épouse du sieur Lambe rt... en plus de s'occuper de de la terre et de l'entretien des
               batiments, ils pourront y faire la pêche au saumon et à l'anguille mais devront, à chaque
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               année, donner 18.550 anmilles à madame Lambert.
               Cet engagement ne semble pas avoir été de très longue durée car en décembre de la même
               année. André et son Dére recoivent  de Claude de Bermen. une concession de 8 arpents 'de
               front' de terre, située tout près de celle des Lambert; la rente seigneuriale n'est pas excessive
               mais les concessionnaires doivent donner 111 1 du poisson pêché au seigneur, le tout, frais et
               sans délai.
               Peu de temps après, soit le 25 novembre 1672, les Bergeron obtiennent, toujours du sieur de
               Bermen,  une autre concession de 6 arpents 'de front' à Saint-Nicolas, celle-ci semble leur
               plaire d'avantage car ils décident de s'y établir et le contrat est signé chez le notaire Rageot.
               Tanguay nous apprend que c'est sur cette terre que les missionnaires faisaient le service
               religieux en 1696
               En juillet  1673, André Bergeron épouse Marguerite Demers, fille de Jean Demers (Durnets),
               de St-Jacques de Dieppe en Normandie et de Jeanne Voidy, de la province d'Anjou.
               Marguerite est née A Montréal, le 21 octobre 1659. À l'époque de son mariage, ses parents, au
               Canada depuis 1654, sont habitants de la seigneurie de Lauzon.Voici l'extrait d'une
               ordonnance qui fut ratifiée suite à une querelle don Jean Demers était l'un des acteurs
               principaux:
               ?  28 avril 1707-- Ordonnance qui défend à tous les habitants des paroisses de Saint-Nicolas
               et de Saint-Antoine de faire à l'avenir des calomnies les uns contre les autres à peine de 10
               livres d'amende applicable à la fabrique des paroisses où ils demeurent. Aubin Champagne,
               Michel Lemarié et sa femme qui ont tenu de mauvais discours du pére Jean Demers pour
               empêcher le mariage de Francois Fréchette avec M-Anne Bergeron, petite fille du dit Demers,
               sont condamnés à se rendre dans la maison presbytériale et là, en présence du sieur Lepicard,
               curé de la paroissse, de 8 habitants et des personnes de la famille du dit Demers, qui seront
               par lui choisies, de déclarer que c'est mal à propos qu'ils ont tenu leur discours et qu'ils  en
               demandent pardon à drners et à toute sa famille
               SOURCE: INVENTAIRE DES ORDONNANCES DES INTENDANTS DE LA N-FRANCE
               CONSERVÉES AUX ARCH. PROV. DE QUEBEC, PIERRE-GEORGES ROY (191 9)
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