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d'habitants que compte notre pays que vous aurez à
retrouver, c'est-à-dire plus de 67 millions de personnes!
3. Arrêtons-nous a l'époque de Charlemagne, le nombre
d'ancêtres a retrouver est effarant: plus de 549 mil-
liards !
Comment de tels chiffres sont-ils possibles, sachant que
la population, aux temps anciens, était trés inférieure à
celle que l'on connaît actuellement? La réponse est
simple : en remontant le temps, le nombre d'ancêtres à
retrouver double à chaque génération. Cependant, il y a
eu, dans toutes les familles, des manages entre cousins,
si ce n'est, accidentellement, entre frère et sœur. Conclu-
sion logique : nous sommes tous cousins.

Bien que ce cours ne concerne que la généalogie ascen-
dante, il paraît utile de mentionner, pour mémoire, la
numérotation d'Aboville (du nom du comte, son créa-
teur), car vous allez assez vite la rencontrer dans des
revues ou des ouvrages consacrés à la généalogie d'un
personnage.
A partir d'un ancêtre choisi, par exemple le numéro sos~
128, on numérote chacun de ses descendants par un
numéro indiquant l'ordre des naissances. Une lettre,
minuscule, quant àelle, indique le mariage : a le premier,
b le second, c le troisième, etc.