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QUÉBEC, 28 décembre 1941.



            À L'HONOIWlLE M. HECTOR PEIlRIEB,
                  Secrétaire de la province de Québec.

            Monsieur le ministre,

                  J'ai l'honneur de vous présenter le Rapport de l'Archiviste de la
            province de Québec pour 1940-1941, le vingt-et-unième de la .érie inau-
            gurée en 1920-1921.

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                  L'année 1940-1941 a été une période de tristesse pour notre Bureau
            des Archives puisqu'il a perdu presque coup sur coup son fondateur, M.
            Pierre-Georges Roy, et son collaborateur des premiers jours, M. l'abbé
            Ivanhoë Caron. Ce dcrnier est décédé le 1er octobre 1941, après quelques
            jours seulement de maladie. M. Caron faisait partie du personnel des
            Archives depuis près de vingt ans et, par sa disparition, les Archives per-
            dent à jamais les services d'un travailleur acharné et consciencieux pour
            qui l'histoire religieuse de notre pays n'avait plus de secrets. Nous avons
            cependant la consolation de songer que M. Roy, forcé par sa vue affai-
            blie de prendre sa retraite, restera aVec nous en qualité d'archiviste con-
            sultant. Tout en prenant le repos que sa vie de travail lui a mérité, il
            continuera à nous aider de ses conseils et de SR longue expérience.

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                  Les liens qui m'unissent à mon prédéccS8eur me mettent dans une
            position délicate pour apprécier SOn œuvre. Je lui dois tout et mon té-
            moignage pourrait paraître partial à ceux qui ne sont pas au courant du
            travail fait ici depuis près d'un quart de siècle. D'ailleurs, que vaut mon
            humble opinion à côté de votre commu.niqué aux journaux du 16 octobre
            1941 ? Vous avez alors fait connaître au public le bon travail de M. Roy
            en faveur des Archives. Ce témoignage a dû lui aller au plus profond du
            cœur. En wut cas l il a été pour ceux qui ont travaillé BOU8 BeE. ordres un
            réconfort et une marque non équivoque de l'appréciation du gouverne-
            ment de la Province.
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