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Mm  B.-C.  Panet  à  M.  (Louis-Marie)  Cadieux,  curé  aux  Trois-Rivières
                                    (Québee, 10 septembre 1832).  Il lui envoie une commission qui l'autorise à agir
                                    avec les  eommissaires  pour  l'érection  civile  des  paroisses  dans le  district  <!es
                                    Trois-Rivières.  (Regist~e des lettres, v.  15, p.  141.)
                                        Mm B.-C. Panet à I'honorablc  Thomas Coffin, aux Trois-Rivières (Québec,
                                    10 septembre 1832).  11 lui annonee qu'il a nomm6 M. Cadieux son grand vicaire
                                    aux Troir-Rivières, pour s'aboucher avee les eommissaires iie ce district, afin de
                                    régler les difficultés  qui pourraient  s'élever  sur l'étcndne et les limites des pa-
                                    roisses de ce territoire.  (Registre des Jetkes, v.  15, p.  141.)
                                        MW B.-C. Panet à M.  (Pierre-Flavien) Leclerc, eu16  ri Saint-André-de-Ka-
                                    mouraska  (Québec,  10 septembre  1832).  Le presbytère de Cacouna est dans
                                    un état si déplorable qu'il  ne peut se déterminer à laisser M. (Jean-Marie) Ma-
                                    dran curé dans ccttc paroisse, si l'on  ne se dkide à faire les rbparations requises
                                    à son logement.  M. Leclerc ira donc à Cacouna et convoquera une =semblée
                                    des  paroissiens  pour  leur  exposer  la nécessité  de voir  immédiatement  à  cette
                                    rCfeetion.  (Regial~e des lettres,  v.  15, p.  142.)
                                        Mg'  B.-Ci  Panet à M. (Jean) Caron,  euré à l'lle-Perrot  (Québec,  11 sep-
                                    tembre 1832).  Il l'exhorte  à obéir à son évêque et à allcr prendre possession
                                    aussitôt que possible de la cure de Saint-Lue à laquelle il l'a  nommé.  (Registre
                                    des  lettres,  v.  15, p.  143.)                                      k
                                        Mm B.-C.  Panet.  Lettres  d'archipretre  pour  les  paroisses  de  Saintiiyb
                                    cinthe,  Sainte-Rosalie.  SaintDamase.  Saint-Césaire,  Saint-Pic,  La Présenta-
                                    tion  et  Saint-Jean-de-Rouville,  en  faveur  de  M.  Edouard  Crevier,  curé  de
                                    Saint-Hyacinthe  (Québee,  1Zpeptembre  1832).  (Regictre L, i. 27 r.)
                                        Mg'  B.-Ci  Panet à Sn Eminence le cardinal  C.-M.  Pedieiiii.  ~réfet de la
                                    Propagande,  à Rome (Québec,  12 septembre 1832) (en latin).  Il ne peut cacher
                                    lc chagrin qu'il  a éprouvP en lisant la lettre du 26 mai 1832 en réponse B celle
                                    qu'il  lui avait envoyée le 31 janvier  de la même année.  Il ne peut comprendre
                                    pourquoi on lui refuse ce qu'il  demandeàl'âgeav?ncé  de quatre-vingts ans et
                                    après cinquante-deux  ans passés  au service  de l'Eglise.  Si lui-même  jouit  de
                                    la confiance de son peupla,  le wadjuteur en jouit également.  Ce qu'on  lui pro-
                                    pose, de garder son titre d'arcbevêquc de Québec, tout en laissant l'adminiatra-
                                    tion  du  diocèse au  coadjuteur.  est une  chose  im~ossible, vu la wsition  de ce
                                    coadjuteur qui n'aurait  pas l'autorité  suffisante dans ce cas pour régler bien  dcs
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                                    difficultés avec le eouvernement.  D'autant  ~lus aue le   ré sent  gouverneur du
                                    Canada,  lord  Aylmer,  se montre  très  favorable à la nomination  du  nouveau
                                    coadjuteur qu'il  a recommandé à Rome, conjointement avec le présent coadju-
                                    teur dans sa dernière lettre.  Comme,  d'après  la lettre du cardinal Pedicini,la
                                    sacrée congrégation souhaite seulement  que  l'arcbevéque  actuel  conserve  son
                                    poste d'arebevbque,  il croit qu'il. aurait fait mieux d'abdiquer  tout simplement
                                    en faveur de son coadjuteur sans recourir  à Rome,  comme l'ont fait ses préde-
                                    eesseurs,  Mgr J.-O.  Briaud  et bi"  Hubert.  S'il s'est  abstcnu  d'agir  de cette
                                    facon, c'est  parce que son coadjuteur ne voulait pas consentir à son élévation au
                                    siège de Québec sans l'assentiment  de Rome.  II supplic la sacrée congrégation.
                                    d'accepter sa démission et de confirmer l'élection  d'un  nouveau coadjuteur  ; il
                                    ajoute à sa lettre des lettres de recommandation  en faveur de celui-ci.  Le car-
                                    dinal voudra bicn les soumettre à la sacrée congrégation.  II a rc~u une nouvelle
                                    lettrc du cardinal Pedicini cn date du 2 juin où il est question du marché conclu
                                    entre le gouvernement  britannique et les Sulpicicm, relativement à leurs biens
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