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ARCHIVES DE QUÉBEC 255

Requête des habitants de Saint-Lin-de-Lachenaie demandant la permis-
sion de construire une église. Liste des noms dcs signataires. Certificat de Paul
Morneau et de Narcisse Gcrvais, témoins (Saiiit-Roeh-de-VAehigan, 17 no-
vembre 1831). Commission donnée par Mg' B.-C. Panet à M. Boissonnaiilt,
curé de la Rivièrdes-Prairies, en conséqi~ence de la rcquête ci-ùessus(Québec,
29 novembre 1831). Procès-verbal de hl. Boissonnault en coméquence <le la
requête ci-dessus (Saint-Lin, 17 janvier 1832 (en marge: ce proeès-verbal est
nul). (Registre dm reperétes, v.VIf, f. 9 r.) Nouveau procès-verbal de M. Bois-
sonnault où il conclut à la nécessité de construire une église à Saint-Lin et en
donne les dimensions (Riviére-des-Prsiria, 5 juin 1832). nls' B.-C. Panet.
Vu, approuvé et permis de procéder (Quebec, 13 juillet 1832). (Repialre de8
requêtes, v. VIL f. 106 v.)
Mm B.-C. Panet à M. (Michel) Brunet, curé à Saint-Martin, fle Jésus
(Québec, 16 juillet 1832). Il ne se pressera pas pour ériger canoniquement la
paroisse de Lachine ; il attendra que les csprits soient calmk. II est donc inu.
tile de travailler à la faire ériger civilement. (Registre de8 bttrea, v. 15, p. 113.)
hisi B.-C. Panct i M. (John) McMabon, missionnaire à Percé (Québec, 16
juillet 1832). 11 lui serait bien difficile dans le moment de le laisser partir pour
le diocèse de Charlottetown. II eipère qu'il passera encore une année à Percé.
Il le félicite d'avoir si bien réussi à orner ses chapelles malgré son peu de res-
sourees. Le choléra a fait de grands ravages ; il a emporté plus de 1500 per-
suiines dans la ville de Québec et autant à Montréal. (Regktre des leUres, v. 15.
p. 114.)
MEt B.-C. Panct à M. Hubert Rubaon, missionnaire à Frampton (Québee.
16 juillet 1832). Comme M. Robson ne peut établir deux écoles dans le canton
de Frampton, i'une pour lw garsona, I'niitre pour les filles, il se contentera d'en
avoir une seule. Il s'arrangera de manière à ce que les gargons soient séparés
des filles. Si l'instituteur qui en sera chargé est protestant, M. Robson verra B
ce qu'il ne s'occupe pas de rcl@ion. (Registre de8 lettrea, v. 15, p. 114.)
Mg' B.-C. Panet à M. (Edouard) Morissette, curé à Saint-Jean-de-Dor-
chester (%(.bec, 17 juiilct 1832). Il pourra considérer La paroisse de Saint-
Valentin comme faisant partie de son archiprêtré. Ce n'est que par oubli
qu'on ne l'a pu mentionnée dans ses lettres de nomination. (Regklre de8 lettres,
v. 15, p. 115.)
.MEr B.-C. Panet à Il. (Joseph-Marie) Bélanger, curé à SaintFransois-du-
Lac (Québec, 17 jiiillet 1832). Il enverra un commissaire pour déterminer le
site de la nouvelle église à Saint-François-du-Lac, dès que la majorité des babi-
tank de cette paroisse lui aura prheiitk une rcquête à cet effet. (Registre des
lettres, v. 15, p. 116.)
Ma' B.-C. Panet à M. (Chnrler-Joseph) Duehnrme, curé à Sainte-Thér4ae
(Québec, 17 juillet 1832). Il lui faudra examiner les procédures qui ont été
faites à propos de la demande des gens de Saint-Eustache qui désirent &trc
attachés à la paroisse de Saint-Eustache. Puisque le choléra existe dans sa
paroissc, il pourra user des permissions accordées aux endroits où règne cette
terrible maladie. (Registre des lettrsa, v. 15, p. 116.)
Nur B.-C. Panet à M. Sévère Dumoulin, curé à Sainte-Anne-d3Yamachiche
(Québec, 18 juillet 1832). Il lui permet de payer, au moyen des deniers de la Ia-
brique, les travaux B son église que l'entrepreneur n'a pu exécuter. M. Dumou-
lin a bien fait de détourner les gens du rang de Saint-François de construire