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283      (18467-  PLAN  OF  THE  ENCROACHMENT  OF  THE  OLD  CHATEAU  PREMISES
                      BEYOND  THE  BOUNDARY  LINES ABC AND  OA,

                     Anonyme

                      APC,  RG  8, 1, série "C", vol. 490, p.  38

                      Copie Ms.  en coul.; 27.2  x  35.7  cm

                      Description:  Empiètement du côté de la rue Sainte-Anne
                      jusqu'à  la hauteur de la rue Frontenac et le long de  la  rue

                      du  Fort;  ruines  du  vieux  château,  terrasse Durham, maison du
                      jardinier.

                      Remarque:      Une  lettre du maire  G.O. Stuart nous apprend que
                      la  ville  cherchait à  se  faire  remettre  les empiètements du
                     vieux  Château.  En octobre 1846 et novembre 1846, puis en 1848

                      et 1867, une  volumineuse  correspondance  (vol. 490,  p.  32  à  55)
                     montre  l'intérêt que  portaient  les autorités civiles et mili-
                      taires  à  l'emplacement du vieux Château.                  La correspondance

                      entre le maire de Québec G.O.  Stuart et  l'honorable D. Daly,
                      secrétaire de  la province,  montre  la volonté des autorités
                     municipales de diriger l'urbanisation dans la Haute-ville.  Une
                      résolution du conseil de ville du 9 octobre 1846 donne de nom-

                     breux détails sur les travaux à  faire sur la place d'Armes
                      afin de la rendre  plus  uniforme.               Les plans  inclus dans  cette
                      correspondance, celui de Vondenvelden de 1800 et de Lanouiller

                     de 1758, appuyaient les droits et  revendications  de  la cité
                     et dénonçaient les empiètements de l'armée.  Dans sa  lettre
                     du 3  juillet  1847, le maire  renonçait à  ses  prétentions à
                     condition  que  la rue Sainte-Anne soit élargie et que  le corps
                     de garde soit détruit.  Ce n'est qu'en  1867 que le haut-

                     commandement à  Québec dgcida enfin de mettre des  bornes pour
                      fixer  les limites des propriétés de l'armée.
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