Page 166 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

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M. de Rigaud sait la coiisliqiieiice dont il est qiie les
soldats de la nlnriue et les iniiices qii'ii a fait aom-
mander, re rendent promptelnent h Quél~ec ; le salut
de ln coloiiie en d8perid. Il faiidm des iorcires très
prkcis h ses ottieiers des Gtats-majors ot. ii M. hfwtel,
coinniissaire, poiir faire ernùarqiier tout le monde,
coirinie aussi de faire partir le dérachenient de XI. le
chevalier de la Corne pour se rendre h sa destination.
Aussitôt que 1, de ltigaiid apprentli.8 que M. de
Uourlamaque a 6té obligé de se retirer de Cari11011 et 11e
Saint-Fr8d8ric pour venir occuper l'île aux xoix, il fera
marcher tout le nioude, et meme les gous infirmes et
les plus vieux qui seront cilcore cepeiidaut en Qtrit de
pouvoir manier les iwmes et tirer uii coup <la fusil, poiir
aUer occuper SaiutJeaii et Laprairie, où il nsseiulilerir
tous les saiiungcs du saut !:ainGLouis pour rouvrir
cette partie et Atnl~lir uue coili~uui~i~i~t,ii,n de
sîi1.e
Laprairie à Saint-Jcari, d'uù ce corps, qui scra asseniùl8
h Laprairie, sera 6paleiliciit i purtkùe puuvoir secoiirir
M. la chevalier en cas qu'il fiit replié clitns Ies Rapides.
M. de Iiigaiid, aprtls la d6p;ut des niilices, enverra
des officiers dans les cdtrs. voir si ces urdres ont 6td
hien exéciitds, I'our Ies milicieiis qui out eu ordre de
se rendre b Qdbec,, iI fera fiire en même temps uii
raie exact de tous les C!;iiiadieiis iufirmes et aiitrr:~ qui