Page 12 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 13 - 1757-1764
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L'abréviation: Employée par un grand nombre de notaires, et parfois même d'une façon
excessive.
Ex au'e (autre). co'e (comme), Pe (femme), Pre ou f.re (faire), Pt ou f.f (fait), ho'e (homme).ob~'~
(obligeant) ou'e (outre), pard't (pardevant), aud. (audit), dud. (dudit), led. (le dit), susd. (susdit).
Evidemment ces exemples ne sont qu'un trés petit échantillon de toute la gamme de mots
abreges qui peuvent être retrouves dans les actes notariés.
J es lettres ilyant une valeur nurnériaue: On voit que plusieurs notaires donnaient une valeur
numérique à certaines lettres. Dans le cas des dates, le millésime se lisait "gbic' (1 600) et
'gbiic'(l 700). La valeur attribuée à chacune des lettres était la suivante: g*10. b=5, i=l et
le c representait la centaine. Ces valeurs se retrouvaient aussi lors d'inventaires de biens;
Ex un vieux fusil estime à six livres ... biY
I es lettres ~arasiteç ou supedJues: Ex: aage. achepteur, avecq. advenir, deffunct dict faict
Québecq, revocquer scize, soubzsigné, tesmoin, ung, veufve. etc.
les sianes ~articuliers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire 'par'.
Le chiffre 8 qui était employé dans certains mots amérindiens pour remplacer une syllabe qui
n'avait pas d'équivalence en français.
Ex. 8ta8ais (Outaouais)
Pour terminer nous soulignons que le notaire. écrivait souvent entre les lignes, soit pour
combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisait dans le texte. Lorsque ces cas arrivent
nous mettons les lettres au niveau de l'exposant ce qui place ces ajouts pr4s de l'interligne.
donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte original. Vous
constaterez également que dans plusieurs de nos transcriptions nous utilisons le 'u' à la place
du 'v'. ce qui peut parfois entraîner une certaine difficulté de compréhension jusqu'à ce que
l'habitude de l'oeil élimine ce petit probléme.