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L'abréviation: Employée par un grand nombre de notaires, et parfois même d'une façon
excessive.
Ex: au'e (autre). co'e (comme). Pe (femme), Pre ou f.re (faire), Pt ou f.t (fait). ho'e (homme).ob~'~
(obligeant) ou'e (outre), pard't (pardevant), aud. (audit). dud. (dudit). led. (le dit). susd. (susdit).
Evidemment ces exemples ne sont qu'un très petit échantillon de toute la gamme de mots
abrégés qui peuvent être retrouvés dans les actes notariés.
Les lett res avant une va leur numériaue : On voit que plusieurs notaires donnaient une valeur
numérique à certaines lettres. Dans le cas des dates, le millésime se lisait 'gbic' (1 600) et
'gbiic'(l 700). La valeur attribuée à chacune des lettres était la suivante: g=10, b=5. i=l et
le c représentait la centaine. Ces valeurs se retrouvaient aussi lors d'inventaires de biens:
Ex. un vieux fusil estimé à six livres ... bi'
Les lettres oarasites ou superflues: Ex: aage, achepteur. avecq, advenir. deffunct dict faict
Québecq. revocquer scize, soubzsigné. tesmoin, ung, veufve, etc.
. .
Les siones oart iculiers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire 'par'.
Le chiffre 8 qui était employé dans certains mots amérindiens pour remplacer une syllabe qui
n'avait pas d'équivalence en français.
Ex: 8ta8ais (Outaouais)
Pour terminer nous soulignons que le notaire, écrivait souvent entre les lignes, soit pour
combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisait dans le texte. Lorsque ces cas arrivent
nous mettons les lettres au niveau de l'exposant ce qui place ces ajouts pr4s de l'interligne.
donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte original. Vous
constaterez également que dans plusieurs de nos transcriptions nous utilisons le 'u' à la place
du 'v', ce qui peut parfois entraîner une certaine difficulté de compréhension jusqu'à ce que
l'habitude de l'oeil élimine ce petit problème.