Fils d’Elphège Poliquin et de Gertrude Hould, Jean-Marc Poliquin est né à SainteAngèle-de-Laval (Nicolet, Québec) le 17 mars 1924 dans une famille de seize
enfants. Il fait ses études au Petit séminaire (juniorat) de Chambly et à l’Université
d’Ottawa. Étudiant très brillant, particulièrement doué pour les langues, Jean-Marc
Poliquin parle couramment quatre ou cinq langues, dont l’allemand et l’hébreu.
Sa carrière commence au Sénat et à la Chambre des communes où il est traducteur
entre 1948 à 1958. En 1955 il collabore une première fois au journal Le Droit, puis il
est journaliste, directeur de la page littéraire et rédacteur au quotidien Le Droit de
1958 à 1960.
Après un bref passage comme chef de cabinet de l’honorable Noël Dorion,
Secrétaire d’État dans le cabinet Diefenbaker, il retourne à la carrière de journaliste
au Nouveau Journal de Montréal en 1961-1962. Il est chroniqueur politique à Radio-Canada de 1964 à 1976, a été correspondant pour la Société Radio-Canada à Paris,
et ensuite rédacteur pour Le Soleil et à l’Action de Québec en 1976-1977.
Associé au service Édimédia, ses nombreux textes sont reproduits dans plusieurs
journaux français. De 1977 à 1978 il devient pigiste puis se retrouve animateur de
l’émission télévisée La Semaine parlementaire à Radio-Canada de 1978 à 1982.
Jean-Marc Poliquin a contribué à la publication de cinq livres en tant que traducteur
ou rédacteur français, sur des sujets variés, notamment sur Lester B. Pearson, le
Parlement canadien, la littérature anglaise et le centenaire du Canada (Canada
67/Expo 67). Par ailleurs, il est professeur à l’Université d’Ottawa et préside, en
1977, le Comité consultatif de langue française au Conseil scolaire d’Ottawa. En
1981-1982, il est un membre fondateur de la Société franco-ontarienne d’histoire et
de généalogie.
Marié à Annette Paris, il est le père de sept enfants. Un de ses fils, Daniel, a pris la
plume au début des années 80 et connaît un grand succès littéraire, tant en Ontario
qu’au Québec, dans les années 1990.
Jean-Marc Poliquin meurt à Ottawa à l’âge de 58 ans le 12 novembre 1982.
Orientation bibliographique :
DEMERS, Edgard, « Jean-Marc Poliquin : Un sens de l’humour rare », Le Droit,
novembre 1982.
GRATTON, Michel, « Poliquin : bien plus qu’un collègue », Le Droit, novembre 1982.
POLIQUIN, Daniel, « Le décès d’un juste », Le Droit, 13 novembre 1982.
POLIQUIN, Daniel, « Le père chez nous », La Presse, vers 2002 (?)