Le Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO) est l’organisme fruit de l’union de la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie (SFOHG) et du Regroupement des organismes du patrimoine franco-ontarien (ROPFO). C’est suite à l’assemblée générale tenue le 23 mai 2011 que les conseils d’administration des deux organismes ont voté pour l’union de ses deux organismes.
HISTORIQUE DE LA SFOHG
C’est à l’automne 1980 que l’idée de la fondation d’une Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie à l’étendue de la province de l’Ontario est lancée. La première réunion du comité de fondation se tient en décembre 1980 chez madame Louise Décarie-Marier.
Au cours de l’année 1981, d’autres personnes s’ajoutent au groupe, entre autres, Paul R. Marier, Patrick Savoie, Jean-Marc Poliquin, Gilles Lamoureux-Gadoury, Aurèle Hotte, Jean-Louis Sauvé et Marthe Gagnon-McDonald. La plupart de ces personnes sont devenues membres du tout premier conseil d’administration de la SFOHG.
Le 10 février 1981, dix personnes signent une demande aux fins d’incorporation d’une société à but non lucratif après du gouvernement de l’Ontario. Le 21 avril 1981, la Société reçoit sa charte provinciale du gouvernement de l’Ontario. Saviez-vous que la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie fut le premier organisme sans but lucratif en Ontario à recevoir une charte d’incorporation (lettres patentes) en français?
Le vendredi 6 novembre 1981, la SFOHG procédait à son lancement officiel devant une assistance de 365 personnes dans l’amphithéâtre des Archives nationales du Canada.
HISTORIQUE DU ROPFO
Les premières discussions sur l’opportunité de fonder un regroupement d’organismes intéressés au patrimoine franco-ontarien (ROPFO) remontent à 1988. L’objectif d’une telle fédération provinciale était de représenter le secteur du patrimoine d’une façon générale (représentation à l’échelle provinciale), d’aider à renforcer les sociétés existantes et de susciter la formation de nouveaux groupes. Le ROPFO est donc né dans un esprit de coopération, non de concurrence.
Lors de l’assemblée annuelle de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO), tenue à Midland en juin 1989, des représentants de quelques organismes tels la Société historique du Nouvel-Ontario, la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie (SFOHG), la Société d’histoire de Toronto (SHT), l’Institut franco-ontarien et le Centre franco-ontarien de folklore (CFOF) ont jeté les bases de la nouvelle fédération ROPFO et ont élu un premier conseil. Le ROPFO a entrepris des démarches auprès du ministère de la Culture et des Communications en vue d’obtenir du financement et au début de 1990, le ministère accorde une première subvention pour aider au lancement du ROPFO.
Le premier conseil d’administration était composé de Huguette Parent, présidente, Jean Yves Pelletier, vice-président, Denise Allard, trésorière, Maurice Cabana-Proulx, secrétaire et de conseillers des représentants d’organismes membres : Gaétan Gervais (Institut franco-ontarien), Danielle Caloz (SHT), Michel Morin (CFOF), Thérèse Boutin (Société historique du Nouvel-Ontario) et Gérard Lévesque (Association des juristes d’expression française).